Les juteux revenus qu’empochait Eric Zemmour avant d’entrer en campagne

Avant de se lancer, de façon encore non-officielle, dans la campagne pour la présidentielle de 2022, Éric Zemmour multipliait les sources de revenus, notamment grâce à sa collaboration avec Le Figaro et ses interventions sur plusieurs chaînes de télévision. Au total, l’éditorialiste percevait environ 40.000 euros mensuels.

Depuis le 1er septembre, date à laquelle le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a décidé de décompter le temps de parole d’Éric Zemmour comme le reste des personnalités politiques, le polémiste est en congé sans solde au Figaro et à CNews. C’est donc pour lui la fin d’une source de revenus remarquable, comme l’a calculé le 13 octobre Le Parisien. L’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot était en effet grassement payé pour ses éditoriaux et ses interventions télévisuelles : plus de 40.000 euros mensuels.

Éric Zemmour ne perçoit plus de salaires mensuels, mais ses émoluments passés ont certainement pu lui permettre d’accumuler de belles économies. Comme le rapportent nos confrères, pour chacune de ses participations à « Face à l’info », sur CNews, il percevait entre de 2.000 et 3.000 euros bruts. Une fois les charges payées, cela lui permettait d’empocher entre 20.000 et 30.000 euros nets par mois.

1,5 million d’euros grâce à son livre

“C’est beaucoup d’argent, bien sûr, a indiqué un salarié d’une chaîne concurrente, mais ce salaire est assez courant parmi les stars du petit écran.” Il n’en demeure pas moins que le compère d’Éric Naulleau était l’un des trois journalistes les mieux payés de la chaîne du groupe Canal+, avec Pascal Praud et Laurence Ferrari. Éric Zemmour était également présent sur les écrans dans son émission hebdomadaire “Zemmour et Naulleau”. Pour ces prestations, il percevait un cachet de 7.000 euros par semaine.

En ce qui concerne la presse écrite, Éric Zemmour faisait également partie des journalistes les mieux rémunérés de la rédaction du Figaro. Alors que le salaire médian y est de 3.850 euros bruts, le polémiste percevait chaque mois 8.000 euros bruts. Sa plume lui a également beaucoup rapporté grâce à son dernier livre, autoédité, qui se vend très bien en librairies. La France n’a pas dit son dernier mot, qui s’est écoulé à 130.000 exemplaires en deux semaines avant de chuter à 35.000 ventes en troisième semaine, lui a rapporté pas moins d’1,5 million d’euros. L’entourage du polémiste affirme toutefois que pour le moment, il n’utilisait pas ses propres moyens pour financer sa campagne. Il procède actuellement à une levée de fonds grâce à laquelle il espère recueillir dix millions d’euros.

Delphine Bernard-Bruls,

Capital, 14 octobre 2021

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niceguy
niceguy
20 octobre 2022 6h17

Cela ne vous dérange donc pas qu’un éditorialiste puisse perdre son boulot juste comme ça parce que le CSA invente une “règle”?

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