Assez de la désinformation et des médias partisans.
“La presse est l’institution non gouvernementale la plus indispensable et la plus redoutable pour la démocratie – c’est du moins la conviction qui a longtemps animé les discours théoriques et politiques sur la place du journalisme dans les régimes modernes. Indispensable, car, dans des sociétés de grande taille, elle seule peut assurer la découverte et la circulation des informations, la diffusion et la confrontation des opinions, en un mot l’institution des conditions du débat public nécessaire à la formation des volontés individuelles des citoyens.
Redoutable, car elle peut aussi, en déformant, sélectionnant ou escamotant ces informations et opinions, exercer une influence néfaste sur la formation de ces volontés.” Charles Girard.
Alors , certes , le journaliste n’est pas tenu à une neutralité absolue, mais il a quand même le devoir de ne pas rédiger un article de façon à influencer par des mots volontairement choisis, l’opinion du lecteur, et se comporter en militant.
“En journalisme, la neutralité n’existe pas, l’honnêteté, si !” Marion Van Renterghem.
Alors, ce que nous demandons des journalistes de tous bords, c’est de ne pas orienter leurs articles au nom du buzz, par des titres clickbait qui vont attirer des centaines de clics, sans que ceux qui réagissent dessous aient même lu l’article, le titre incendiaire leur ayant suffi.
Nous sommes dans un climat de tension national et international intense, et les médias jouent un rôle énorme (encore plus sur les réseaux sociaux), et de ce fait, ne doivent pas jouer les incendiaires.
Jamais on ne voit de micro tendu à quelqu’un satisfait de la vie en France, du gouvernement, de la réforme des retraites,etc. Pourquoi, çà ne fait pas vendre. Allons y dans le misérabilisme, le sensationnel glauque et incendiaire, le buzz, le sordide.
Et tapons sur le gouvernement, c’est tendance et çà fait vivre . Tant pis si on fout le feu à la France, se faisant, mais on aura généré des clics et on sera plus suivi qu’un confrère.
Messieurs et Mesdames les journalistes, vous portez une responsabilité énorme dans ce qui se passe en ce moment (pour beaucoup d’entre vous), car vous avez fait le jeu des extrêmes en relayant parfois (j’ose croire à la naïveté, des fakes news que vous avez dû ensuite corriger car des internautes vous ont rappelé à l’ordre) mais trop tard, le mal était fait et bien fait.
Nous , la majorité qu’on n’entend pas car elle est profondément républicaine et ne casse pas, ne hurle pas, ne défile pas dans les rues en hurlant à la dictature, nous sommes AUSSI LE PEUPLE DE FRANCE, et nous demandons à être enfin entendus, à ce qu’on nous donne aussi la parole, qu’on relaie nos émotions de voir notre pays saccagé par des gens qui rêvent d’un grand soir , parce qu’on les a endoctrinés.
Nous vous demandons de mesurer la teneur de vos articles, de ne plus employer un langage de militant, de garder une certaine neutralité. J’espère que vous en comprenez l’importance, en ces jours où la violence s’installe de nouveau en France, alimentée justement par les extrêmes, les fakes news sur les réseaux sociaux, et une certaine presse d’influence.
Ne nous méprisez pas, car nous sommes aussi des lecteurs, des Français, NOUS SOMMES LE PEUPLE AUSSI.
