Mélenchon, totalitarisme au menu


Pour sa troisième campagne présidentielle, le candidat investi par « La France Insoumise » va-t-il gagner son pari ? Pour le moment, entre 5 et 6% des voix dans les sondages le séparent de Marine Le Pen, la challenger probable d’Emmanuel Macron. On discute des raisons de sa forte progression, liées sans doutes et à la fois au « vote utile » à Gauche, et à un début de mobilisation des abstentionnistes. On se demande aussi ce que feront ses électeurs s’il ne franchit pas le barrage du premier tour, et on craint que beaucoup ne votent pour l’extrême-droite, alors que cela semble absurde.

Mais imaginons. Imaginons qu’effectivement il soit finaliste et que ce soit lui qui affronte le président sortant : le connaissons-nous vraiment ? Au-delà de ses positions pro-Poutine plusieurs fois évoquées ici et que vous retrouverez à partir de son nom en libellé ; au-delà de sa brutalité rendue célèbre lors d’une perquisition, il y a une dimension inquiétante dont on ne parle jamais. Celle d’un vrai fond totalitaire, qui n’accepte pas qu’une société soit, par définition, une juxtaposition d’individus, de classes sociales, d’intérêts catégoriels et de sensibilités culturelles différents. Qui n’accepte pas, non plus, que chacun ait la liberté de construire sa vie selon ses propres choix, et dans le respect des normes communes de notre démocratie.

Lui parle, en vrai révolutionnaire, de la nécessité « de construire le peuple suivant ».

Ecoutez-le dans ce court extrait vidéo, qui fait froid dans le dos.