Sortir de l’OTAN et de l’UE? LFI et le RN veulent une France affaiblie et vulnérable.

Depuis des années , Mélenchon et sa clique la F(r)ange Incendiaire, alias LFI,  à l’instar de son faux ennemi le RN, nous assènent qu’ils nous sortiront de l’OTAN cette organisation inutile. Si l’OTAN est (peut être), sujet à réforme et améliorations, il n’en reste pas moins que sortis de l’OTAN,  nous serions 67 millions de petits Français, tout petits, si faciles à écraser face à des grandes puissances telles que la Russie (que ces deux partis soutiennent ) et la Chine.

Nous en sortir est donc une traîtrise et une preuve de plus de soumission à POUTINE  qui veut voir l’OTAN anéanti (et pour cause), cela lui laisserait les mains libres pour son expansionnisme et ses projets d’impérialisme.

Petit historique sur l’OTAN : L’OTAN a été fondée par douze pays d’Europe et d’Amérique du Nord le 4 avril 1949. Dix-neuf autres pays ont depuis lors rejoint ses rangs, au fil de neuf élargissements (en 1952, 1955, 1982, 1999, 2004, 2009, 2017, 2020 et 2023).

Une brève histoire de l’OTAN.

On dit souvent que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord a été fondée en réponse à la menace que représentait l’Union soviétique. Ce n’est que partiellement vrai. En fait, la création de l’Alliance s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à atteindre trois objectifs : dissuader l’expansionnisme soviétique, interdire la renaissance du militarisme nationaliste en Europe grâce à une forte présence nord-américaine sur le continent, et encourager l’intégration politique européenne.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une grande partie de l’Europe a été dévastée d’une manière qu’il est aujourd’hui difficile d’imaginer. Environ 36,5 millions d’Européens sont morts dans le conflit, dont 19 millions de civils. Les camps de réfugiés et le rationnement dominaient la vie quotidienne. Dans certaines régions, le taux de mortalité infantile était de un sur quatre. Des millions d’orphelins errent dans les ruines calcinées des anciennes métropoles. Dans la seule ville allemande de Hambourg, un demi-million de personnes sont sans abri.

En outre, les communistes aidés par l’Union soviétique menacent les gouvernements élus dans toute l’Europe. En février 1948, le parti communiste de Tchécoslovaquie, soutenu secrètement par l’Union soviétique, renverse le gouvernement démocratiquement élu de ce pays. Puis, en réaction à la consolidation démocratique de l’Allemagne de l’Ouest, les Soviétiques ont bloqué Berlin-Ouest, sous contrôle allié, afin de consolider leur emprise sur la capitale allemande. L’héroïsme du pont aérien de Berlin a apporté un peu de réconfort aux futurs Alliés, mais les privations sont restées une grave menace pour la liberté et la stabilité.

C’est dans cette optique que plusieurs démocraties d’Europe occidentale se sont réunies pour mettre en œuvre divers projets visant à renforcer la coopération militaire et la défense collective, dont la création de l’Union occidentale en 1948, qui deviendra plus tard l’Union de l’Europe occidentale en 1954. En fin de compte, il a été déterminé que seul un accord de sécurité véritablement transatlantique pouvait dissuader l’agression soviétique tout en empêchant la renaissance du militarisme européen et en jetant les bases de l’intégration politique.

Par conséquent, après de nombreuses discussions et débats, le traité de l’Atlantique Nord a été signé le 4 avril 1949. Dans le célèbre article 5 du traité, les nouveaux Alliés conviennent qu'”une attaque armée contre l’un ou plusieurs d’entre eux… sera considérée comme une attaque contre tous” et qu’à la suite d’une telle attaque, chaque Allié prendra “les mesures qu’il jugera nécessaires, y compris l’emploi de la force armée” en réponse à cette attaque.

Il est important de noter que les articles 2 et 3 du traité avaient des objectifs importants qui n’étaient pas immédiatement liés à la menace d’attaque. L’article 3 jetait les bases d’une coopération en matière de préparation militaire entre les Alliés, et l’article 2 leur laissait une certaine marge de manœuvre pour s’engager dans une coopération non militaire.

La sécurité au quotidien est essentielle à notre bien-être. L’objectif de l’OTAN est de garantir la liberté et la sécurité de ses membres par des moyens politiques et militaires.

POLITIQUE – L’OTAN s’emploie à promouvoir les valeurs démocratiques et permet à ses membres de se consulter et de coopérer sur les questions de défense et de sécurité afin de résoudre les problèmes, d’instaurer la confiance et, à long terme, de prévenir les conflits.

MILITAIRE – L’OTAN est attachée à la résolution pacifique des différends. Si les efforts diplomatiques échouent, elle dispose de la puissance militaire nécessaire pour entreprendre des opérations de gestion de crise. Celles-ci sont menées en application de la clause de défense collective du traité fondateur article 5 du Traité de Washington ou sous mandat de l’Organisation des Nations Unies, par l’OTAN seule ou en coopération avec des pays non membres ou d’autres organisations internationales.*

Son invocation est-elle automatique en cas d’agression ?

Le choix de décréter l’article 5 « n’est pas automatique » mais « revient au pays attaqué », précise au Monde Amélie Zima, chercheuse spécialisée en sécurité européenne à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem) et autrice du Que sais-je ? sur l’Alliance atlantique (PUF, 2021). Le pays attaqué peut en effet choisir d’agir seul, de mettre en place une coalition ad hoc, voire d’agir au sein de l’Union européenne en recourant à « l’article 42.7 du traité de Lisbonne, qui est similaire à l’article 5 de l’OTAN ».

 Donc, si nous sommes sortis des deux, en résumé, on est SEULS ET COMPLETEMENT ISOLES.

Donc, sans vous noyer sous des tonnes d’informations, la seule info à retenir est que si nous sortions de l’OTAN et étions attaqués, nous sommes SEULS pour nous défendre,(article 5 du traité), encore plus seuls car les deux LFI et RN, nous sortiraient aussi de l’UE, conformément au souhait de Poutine, c’était écrit en filigrane dans leurs programmes , en évitant soigneusement ouvertement le mot Frexit, pour mieux tromper les électeurs, mais quand on parle de sortir des traités Européens ou de cesser de payer etc, c’est un Frexit qui ne dit pas son nom.

Dans le contexte de tension internationale qui est le nôtre en 2024, ces deux partis ne sont ni plus ni moins que des traîtres à la France, car ils nous veulent affaiblis, vulnérables, et devenus  les vassaux de la Russie.

Il faut absolument faire barrage à ces deux partis, et le 9 Juin aux Européennes pour qu’ils aient moins de sièges ( travail de sape de l’UE par l’intérieur) et en 2027. La France n’est pas à vendre , la France est forte dans l’UE et dans l’OTAN.

Murielle STENTZEL.

https://www.nato.int/nato-welcome/index_fr.html

https://www.nato.int/cps/en/natohq/declassified_139339.htm

 

 

 

 

https://resistancextremismes.eu/poutine-le-desordre-que-lextreme-droite-et-lextreme-gauche-ont-en-commun/