Cette fois, c’est la bonne : le jeudi 3 mars, juste avant la limite officielle de dépôt des candidatures, Emmanuel Macron s’est publiquement porté candidat à sa réélection.
La forme était sobre, nécessairement : il eut été mal venu de faire un grand meeting festif pendant que la guerre fait rage en Europe même, dans un pays ami. Et cette actualité brûlante occupe une bonne partie des heures de veille du Président en exercice : coordination avec nos alliés pour la réponse à l’agression russe, tentatives de pourparlers diplomatiques, mesures à prendre pour protéger les Français du contrecoup sur les prix de l’énergie, etc.
La candidature est donc venue sous la forme d’une “Lettre aux Français” publiée dans la presse régionale ainsi que sur le site de campagne d’Emmanuel Macron, avecvous.fr.
On notera en particulier la façon dont le président rejette le passéisme dans lequel voudraient se draper les candidats d’extrême-droite :
“L’enjeu est de bâtir la France de nos enfants, pas de ressasser la France de notre enfance.”
C’est à peu de choses près la formule employée par un homme de droite, mais pas extrémiste, Éric Woerth, pour expliquer son ralliement à Emmanuel Macron.
Pour compléter la lettre, le lendemain 4 mars paraissait la première vidéo de campagne d’une série intitulée tout simplement “Le Candidat”. On peut la voir ici ou sur la chaîne Youtube de Avec Vous.
Enfin, au début de cette semaine, c’étaient les premières rencontres et interventions publiques d’Emmanuel Macron en tant que candidat à sa réélection : visite à Poissy lundi à l’invitation du maire Karl Olive, et discussions pendant deux heures avec des habitants, puis mardi émission “Face aux Françaises” organisée par LCI et Elle à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Un début de campagne positif, en somme, et les sondages restent très favorables, avec jusqu’à 30% d’intentions de vote au premier tour, ce qui ne s’était plus vu depuis longtemps pour un candidat, surtout un président sortant. Mais est-ce que cela veut dire que tout est plié, que l’élection est dans la poche ? Évidemment non ! Rien n’est fini tant que ce n’est pas fini. Si nous ne voulons pas avoir de mauvaise surprise le 24 avril (ou pire encore, le 10), c’est à nous de rester mobilisés, sans anxiété mais sans assurance mal placée non plus.
À chacun et chacune d’entre nous d’aller voter, et si on n’est pas disponible, penser à établir une procuration. Et pour ceux qui le peuvent, être volontaire porter procuration. C’est très facile avec le formulaire en lien.
Enfin, ne pas hésiter à porter notre témoignage, à notre niveau, en assumant franchement nos intentions de vote, dans la vie réelle ou sur les réseaux sociaux. Hélas, on sait combien dans ce cadre-là les trolls sont nombreux et hostiles. Mais on peut aussi constater que parler ouvertement permet à d’autres d’en faire autant, et ainsi briser la fausse unanimité des marchands de peur. Le courage montré quotidiennement par le Président peut être en la matière une inspiration.
Nous sommes nombreux, il ne faut pas l’oublier. Les ralliements à Emmanuel Macron vont de Manuel Valls à Jean-Pierre Raffarin, de Jean-Pierre Chevènement à Elisabeth Guigou. Et puis il y a tous les moins connus : Nora Berra, Catherine Meadel… Tout récemment, c’est l’eurodéputée Verte Salima Yenbou qui a annoncé qu’elle voterait Macron, et qu’elle rejoignait au Parlement européen le groupe Renew Europe, que soutient le Président. Il y a donc une vraie dynamique, en France et en Europe, pour un soutien à un deuxième mandat d’Emmanuel Macron. Ne lâchons rien !